Céréales Le blé dans le rouge malgré la demande
Les cours du blé étaient à la baisse mercredi en fin d’après-midi, malgré une demande mondiale dynamique. Les blocages contre la réforme des retraites ont repris ce jour dans les ports français.
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Si la demande sur la scène internationale soutient les cours, « cela est d’autant plus vrai en portuaire où la situation se tend, avec des difficultés d’approvisionnement des silos, mais également de chargement des bateaux », soulignait le cabinet Agritel dans une note diffusée mercredi. Ce contexte contribuait à accentuer un écart de prix à l’avantage des échéances rapprochées, par rapport aux contrats à plus long terme, avec près de 10 euros de différence.
Malgré ces difficultés, en Algérie, l’autorité publique d’achat a acheté 400 000 t à 450 000 t de blé meunier d’origine optionnelle mais sans doute français, rapportait le cabinet Inter-Courtage.
Malgré le soutien de la demande, la tonne de blé perdait 2,25 euros sur l’échéance de mars vers 17h00 sur Euronext, à 196,00 euros, et 1,50 euro sur celle de mai, à 195,00 euros.
À la même heure, la tonne de maïs était stable sur l’échéance de mars, à 172,50 euros, et perdait 25 centimes d’euro sur celle de juin, à 176,75 euros.
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